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- Conseils pratiques
- Maitriser sa consommation
- Proscrire le tabac
- Éviter la combustion
- Titrer le produit
- Éviter les effets indésirables
- Réduire les risques sociaux
- L’avis du Dr Franjo Grotenhermen
- La RDR Cannabis en une infographie
- L’avis des usagers (GDS)
- Références
Avertissement!
Ce contenu est destiné exclusivement aux consommateurs de chanvre (ou cannabis).
Nous rappelons que l’usage de chanvre est puni d’un an de prison et de 3750€ d’amende en France.
Conseils pratiques pour un usage plus sain et plus sûr
Le chanvre contient de nombreux principes actifs comme les cannabinoïdes, les terpènes ou les flavonoïdes qui agissent sur le système endocannabinoïde (récepteurs CB1 et CB2 répartis dans tous les tissus de l’organisme) mais aussi sur de nombreux autres systèmes.
Bien que les dommages liés au mésusage de « cannabis » soient nettement plus faibles que les dommages liés au mésusage d’alcool selon l’ensemble de la communauté scientifique internationale, ceux-ci existent bel et bien et ne peuvent être négligés.
L’usage de cannabis n’est pas anodin ni dénué de risques et d’effets secondaires indésirables, ces molécules présentent cependant une grande sécurité d’emploi, notamment car elles n’entrainent pas de dépression respiratoire, à la différence des opiacés ou des benzodiazépines.
Les risques sanitaires encourus sont classiquement liés à 3 facteurs :
- le terrain (âge, antécédents psychiatriques, environnement social),
- la nature du produit consommé (pureté et concentration en principes actifs)
- le mode de consommation (cadre, fréquence et mode d’administration).
Usage médical
Sous certaines conditions, l’usage de phytocannabinoïdes et de terpènes peut être bénéfique pour la santé. Les risques de l’usage sur le long terme sont principalement liés à la combustion et ce mode d’administration, bien que très répandu, devrait donc être proscrit, à fortiori en cas d’usage médical. Comme pour tout les autres médicaments, les sujets ayant un usage médical du chanvre devraient consulter un médecin enclin à les conseiller, avant de décider si cela est approprié et sans danger dans leur cas.
Usage non médical
En dépit du risque légal, les usagers adultes consomment le chanvre car ils y trouvent certains bénéfices comme le plaisir, la convivialité, la relaxation, le soulagement des tensions internes, l’appartenance à un groupe. Ils estiment plus ou moins consciemment que ces bénéfices recherchés ou réels sont supérieurs aux risques encourus. L’ivresse cannabique est liée à la fixation du THC sur les récepteurs CB1 cérébraux.
La consommation de chanvre à visée non médicale peut présenter des risques accrus chez certaines populations plus vulnérables chez qui l’usage devrait être fortement déconseillé, comme celui de l’ensemble des produits addictifs. C’est le cas notamment pour les adolescents, les femmes enceintes ou qui allaitent et les sujets ayant des antécédents cardiovasculaires ou psychiatriques.
La meilleure façon de pas encourir de risques est de ne pas consommer. Dans le cas où vous décidez de consommer, parlez-en à votre médecin sous couvert du secret professionnel. Vous devez savoir que de nombreux moyens existent pour réduire les risques liés à l’usage de chanvre :
Maitriser sa consommation et déjouer l’addiction
L’abstinence pré-programmée, une règle simple à mettre en place
Un bon moyen pour prendre du recul sur sa consommation et de s’obliger à ne pas consommer, en établissant des périodes de non-consommation pré-programmées via la méthode de « l’abstinence par JSM » (Journée / Semaine / Mois) :
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- Un jour / semaine ➔ Ex : Chaque lundi, je ne consomme pas.
- Une semaine / mois ➔ Ex : Chaque dernière semaine du mois, je ne consomme pas.
- Un mois / an ➔ Ex : Chaque mois de décembre, je ne consomme pas
Vous pouvez commencer tranquillement, en débutant par la journée sans, puis par la semaine, avant d’attaquer un mois entier. Planifiez-le et imposez vous un rythme, mais ne vous découragez pas si vous n’y arrivez pas, retentez plus tard à un moment plus opportun dans votre vie. N’hésitez pas à vous faire aider par vos proches, ou tentez de les faire participer avec vous si ils sont eux aussi usagers.
Quelques repères pour aller vers une consommation plus saine :
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Pour maximiser les bon effets, être abstinent le plus souvent. - Choisir les moments adaptés pour déguster son chanvre.
- Consommer avec modération et se limiter à 3 prises ou à 1g de fleurs/résine maximum dans une même journée.
- Éviter de consommer seul en cas d’usage régulier.
- En cas d’usage quotidien, planifier régulièrement des périodes d’abstinence d’au moins une semaine et s’interroger sur son usage avant de consommer à nouveau. Pour évaluer le risque de dépendance, il est possible de répondre au questionnaire CAST
- En cas de problèmes liés à l’usage, en parler à quelqu’un de confiance et à votre médecin
- En cas d’usage quotidien intense ou depuis plusieurs années, particulièrement sous forme de cigarettes, parler de cette consommation avec un médecin ou un addictologue afin d’éventuellement mettre en place un suivi régulier avec ce dernier
Alors qu’un à deux jours d’arrêt suffisent généralement à supprimer le phénomène de tolérance (augmentation des doses pour obtenir le même effet), une à plusieurs semaines sont généralement nécessaires pour pouvoir prendre du recul avec le produit en cas d’usage quotidien. Une consommation abusive pourrait être définie au-delà de 3 usages dans la même journée par principe. La dépendance concerne en moyenne 8 % des usagers de chanvre. La dépendance psychologique peut s’installer progressivement chez les usagers quotidiens et peut être très forte chez les usagers chroniques constamment sous l’effet du produit (usage > 6 prises par jours ou à 3 gr de fleurs/résine par jour). Chez l’usager quotidien, l’arrêt de la consommation peut entrainer pendant quelques jours un syndrome de sevrage limité, du type irritabilité, insomnies et sueurs (pic de « craving » entre 2 à 4 jours).
Proscrire le tabac et réduire le risque de dépendance
Substituts de tabac ou pur chanvre?
- Utiliser des mélanges de plantes à fumer (framboisier, noisetier, rose, bouillon blanc, laitue vireuse…) pour remplacer le tabac, comme c’est le cas dans les coffee-shop aux Pays-bas.
- Consommer les fleurs de chanvre pures en quantités réduites ou les mélanger avec des feuilles moins dosées en principes actifs.
Le tabac contient de la nicotine qui entraîne très fréquemment une dépendance forte et rapide chez la majorité des usagers. Associé au chanvre, le tabac double le risque d’addiction au cannabis. Ce risque pourrait donc être réduit à 4% des usagers si l’on menait une politique volontariste pour changer les pratiques d’usage.
Abandonner le joint et réduire les dommages à long terme
Ingestion ou vaporisation?
- Vaporiser vos fleurs ou vos concentrés de chanvre avec un appareil prévu à cet effet
La vaporisation est un mode d’administration à privilégier pour un usage à moindre risque, avec des effets rapides et une extraction des cannabinoïdes plus efficace que par la combustion. La vaporisation, contrairement à la combustion, ne génère pratiquement aucun produit toxique responsable de cancers et de maladies cardiaques et respiratoires chez les fumeurs.
- Cuisiner uniquement à partir de produits dont vous connaissez l’origine et n’ayant pas subi de traitement chimique, afin de ne pas subir une intoxication aigüe liée aux produits adjuvants.
- Par voie orale, consommer toujours de petites quantités pour tester et attendre les premiers effets, soit environ une heure, pour savoir si vous voulez vraiment en ingérer de nouveau.
L’ingestion est un mode d’administration à privilégier car il réduit considérablement les risques sur le long terme, il nécessite par contre plus de prudence par rapport à son dosage. Les jus de chanvre frais ne sont pas psychoactifs (THC sous forme acide). Les cannabinoïdes décarboxylés pris par voie orale procurent des effets plus tardifs (1 heure Vs 1 minute) plus longs et plus intenses (8 heures Vs 2 heures). Par rapport à l’inhalation, l’absorption digestive est plus lente et le foie dégrade le THC en 11hydroxy THC, métabolite plus puissant et passant mieux la barrière méningée que le THC.
- Si vous n’êtes pas résolus à abandonner la combustion, utiliser des pipes bien nettoyées plutôt que de rouler des cigarettes. Éviter les pipes à eau et surtout les bangs et les narguilés.
- Si vous souhaitez rouler vos cigarettes malgré tout, utiliser de préférence des feuilles fines et non-blanchies, produisant moins de goudrons. Rouler avec le collant à l’envers (à la « hollandaise ») pour obtenir moins d’épaisseur de papier.
- En cas de combustion, ne pas retenir la fumée le plus longtemps possible dans vos poumons.
Le pourcentage de goudrons contenus dans la fumée d’une pipe est diminué par leur condensation sur les parois du foyer. L’utilisation de filtre en coton ne limite pas l’inhalation de produits toxiques car le tirage est en général plus fort par effet de compensation, effet bien connu chez le fumeur de tabac. Les modes d’administration les plus toxiques sont le bang et le narguilé, produisant 5 à 10 fois plus d’hydrocarbures polycycliques que la pipe classique ou le joint. L’inhalation prolongée de fumée n’augmente pas les effets mais elle majore la toxicité et les risques de pneumothorax.
Éviter les effets indésirables et gérer le « bad trip »
- Consommer le chanvre dans un cadre sécurisant et dans un contexte adapté.
- Consommer par petites quantités, surtout si vous ne connaissez pas le produit ou que vous n’êtes pas habitué.
- Si vous vous sentez mal ou très angoissé après avoir consommé du chanvre, trouver un coin calme et aéré pour vous reposer et manger un fruit juteux ou boire une boisson sucrée. Respirer calmement et ne pas paniquer : quelques minutes suffiront généralement pour que vous vous sentiez mieux, parfois après un épisode de vomissement.
L’ivresse cannabique est conditionnée par plusieurs facteurs relatifs au produit, à l’individu et à son environnement. L’effet psychoactif ressenti dépend du ratio THC/CBD, du mode d’administration (ingestion ou inhalation), également de la personnalité de l’usager, de sa fréquence habituelle d’usage (tolérance) et des conditions dans lesquelles il utilise le chanvre (set and setting). Les bad trips ou mauvais délires sont beaucoup plus fréquents chez les néophytes, notamment en cas d’absorption orale (au moins une fois chez 25% des usagers), en cas de ratio THC/CBD élevé, de terrain prédisposant (prise d’antibiotique par exemple) ou d’environnement favorisant (contexte stressant). L’effet psychoactif du chanvre est limité par la présence du cannabidiol (CBD), ce qui explique que le Sativex (THC+CBD) soit nettement mieux toléré que le Marinol (THC pur).
Réduire les risques sociaux et limiter l’accroissement des dommages.
- Ne conduisez pas un véhicule à moteur sous l’emprise du cannabis.
- Ne jamais consommer d’alcool avec le cannabis si vous devez conduire un véhicule à moteur.
- En cas de dépistage positif par les forces de l’ordre, toujours demander une prise de sang pour connaitre le taux de THC retenu.
Le chanvre seul est retrouvé dans 2,5% des accidents mortels (90 décès annuels). L’usage d’alcool concomitant à celui du cannabis n’additionne pas les risques, il les multiplie. Les tests de dépistage sont incapables de déterminer une emprise incompatible avec la conduite, pas plus que les prises de sang. Cette dernière permet néanmoins d’écarter une emprise incompatible avec la conduite en dessous de 5ng/100ml de THC au vue des données scientifiques actuelles. En France, certaines juridictions requalifient arbitrairement le délit en usage simple en dessous de 1ng/100ml de THC. En cas de résultats discordants sur les taux de THC, cela peut entraîner un abandon des poursuites au bénéfice du doute.
- Éviter de s’approvisionner dans des points de vente ou chez des dealers.
- Ne jamais vendre de chanvre car vous risqueriez une lourde amende et jusqu’à 10 ans de prison.
- En cas de culture entre amis, se regrouper en cannabis social club.
Une méthode responsable et efficace pour maîtriser sa consommation et éviter les usages problématiques consiste à se rassembler en cellules d’auto-support et éventuellement gérer la culture contrôlée de quelques plantes destinées à la consommation de chacun, dans le cadre d’une association loi 1901 de type Cannabis Social Club, comme en Espagne, en Belgique ou en Suisse.
- En cas d’usage régulier, il est conseillé de mettre en place un suivi médical et de demander un certificat à votre médecin, à présenter en cas d’interpellation par les forces de l’ordre ou in « limine litis » en cas de jugement au tribunal correctionnel (au début de l’audience).
- En cas de comparution au tribunal pour usage dans un cadre médical reconnu, vous pouvez demander à votre avocat de plaider la relaxe en invoquant la nécessité (article 122.7 du code pénal), certificats médicaux à l’appui.
Le fait d’échanger autour de sa consommation avec un médecin offre, au titre de la loi de 1970, une certaine forme de protection juridique par rapport au risque de répression de l’usage ou de la possession de chanvre.
Consommer du chanvre de qualité et titrer son produit
- Éviter les produits dont vous ne connaissez pas l’origine, comme ceux issus de l’importation, trop souvent frelatés et nettement plus toxiques.
- Préférer le chanvre produit par des cultivateurs locaux ou s’organiser pour produire votre propre consommation.
- Dans la mesure du possible, faire tester votre produit par chromatographie HPLC afin d’en connaitre précisément la composition en principes actifs.
Une connaissance précise du produit permet de mieux adapter le dosage de votre produit et de le consommer plus sereinement. La résine de chanvre importée en France est souvent coupée avec du henné directement au Maroc, mais elle peut également être adultérée par des produits non végétaux comme la paraffine. Le marché des fleurs s’étant largement développé ces dernières décennies au détriment de celui du hasch d’importation marocaine, des nouveaux produits de coupe adaptés aux fleurs sont apparus pour améliorer l’aspect et augmenter la masse du produit, comme la laque, le sable ou les microbilles de verre. Depuis quelques années circulent des nouvelles drogues « légales » comme les « spices », herbes naturelles pulvérisées de cannabinoïdes de synthèse, ce qui les rend artificiellement psychoactives et peut entrainer des effets indésirables potentiellement graves.
L’avis du Dr Franjo Grotenhermen
Il a établi dès 2001 des recommandations précises pour réduire les risques chez l’usager de chanvre :
- Pour un usage médical, préconiser l’utilisation de variétés de cannabis à forte teneur en principes actifs ou de concentrés (résine, RSO, BHO, DHO…).
- La prise de chanvre à l’état pur. Parfois, on fume le cannabis mélangé avec du tabac ou d’autres herbes séchées. Il faudrait éviter cette façon de procéder afin de minimiser la quantité de fumée inhalée provenant de la matière végétale brûlée.
- L’utilisation de pipes. Dans certaines situations, les pipes sont supérieures aux cigarettes parce qu’elles permettent au patient de fumer de petites quantités de cannabis pur de qualité supérieure. Le pourcentage de goudrons contenus dans la fumée est diminué par leur condensation sur les parois de la pipe. Les pipes devraient être nettoyées fréquemment. Les pipes à eau sont moins performantes que les cigarettes et devraient être évitées.
- L’utilisation de cannabis sans adultération ni de contamination naturelle. Il ne faudrait récolter et faire sécher à l’air libre que du cannabis exempt de toute maladie. (…)
- L’utilisation de vaporisateurs qui chauffent le cannabis jusqu’à 180-190°C en amenant le THC sous le point de combustion de la cellulose et d’autres éléments végétaux, réduisant la production d’hydrocarbures polycycliques.
- L’association entre prise orale et inhalation. Dans certaines indications et pour réduire les risques liés à la fumée ou ceux d’un possible surdosage en cas d’administration orale, il peut s’avérer utile, sur le plan thérapeutique, de combiner un régime de base utilisant du cannabis ou du THC pris par voie orale avec des inhalations surajoutées à la demande.
La réduction des risques cannabis en une infographie :
L’avis des usagers à travers les résultats de la Global Drug Survey (GDS)
[ Consulter le High Way Code spécifique au Cannabis ]
Le « High Way Code » ou plus littéralement « code de conduite de l’usager » est le résultat d’une étude développée et mise en place par la Global Drug Survey, et qui évolue chaque nouvelle année, nous vous invitons à y participer.
Le dispositif SINTES
Le dispositif SINTES (Système d’identification national des toxiques et des substances) est opérationnel depuis 1999. Il est intégré au réseau d’observation TREND (Tendances récentes et nouvelles drogues) de l’OFDT. Il vise à documenter la composition des produits circulants, illicites ou non règlementés (dosage, identification de nouvelles molécules et logos) et les contextes de consommation à partir :
– des collectes de produits réalisées par des acteurs socio-sanitaires directement auprès des usagers,
– des résultats de l’analyse des saisies effectuées par les services d’application de la loi.
En 2016, les dispositifs d’analyse de produits ont été intégrés dans la nouvelle loi de santé (Art. L. 3411-8 du Code de la santé publique) permettant la collecte, le transport et l’envoi de produits dans un cadre strict tel que celui proposé par le dispositif SINTES
Au moment de sa création il vise essentiellement à documenter la composition des produits circulants, illicites ou non règlementés (dosage, identification de nouvelles molécules et logos), à partir des résultats de l’analyse des saisies effectuées par les services répressifs d’une part et des collectes de produits réalisées par des acteurs socio-sanitaires directement auprès des usagers d’autre part. Le dispositif permet en outre de documenter le contexte de consommation de chaque échantillon, à l’aide d’un questionnaire soumis à l’usager lors de la collecte. Les questions portent sur le produit (prix, forme, voie d’administration), sur l’usager (âge, sexe) et sur son usage (produits consommés en association, effets recherchés et ressentis, fréquence).
Il comporte deux volets : le volet Veille et le volet Observation et s’appuie de manière privilégiée sur le réseau SINTES.
Références bibliographiques :
- Grotenhermen F. : Cannabis en médecine
- Grotenhermen F. : Harm reduction associated with inhalation and oral administration of cannabis and THC. Journal of Cannabis Therapeutics 2001, in press.
Continuez ainsi, c’est très bien, bon boulot, sincèrement… JM
Merci pour le soutien !
J’admets que normalement le cannabis est un anti-stress, mais savez-vous comment il peut se transformer carrément en source de stress? Je ne crois pas que le fait de le fumer avec du tabac en soit la cause, mais peut-être que ça ne réagit pas sur tout le monde et dans toutes les circonstances.
Hello,
Les effets du cannabis sont assez variables et impossible à prédire : ils varient en fonction de la dose, de la qualité, de ton état d’esprit, du contexte… il peut aussi bien calmer qu’accentuer un épisode de stress. Mais la source du stress est à rechercher ailleurs, le cannabis ne peut que le catalyser éventuellement, il ne sera jamais la source du stress.
Le mieux, c’est quand même se ne fumer que quand tu le sens bien, que tu te sens bien, que tu es bien entouré et que tu ne t’apprêtes pas à fumer de la paraffine…
Les effets du cannabis stress/anti-stress sont surtout dûs a leur proportion en principes actifs, d´après mes connaissances empiriques, plus le produit est fort en THC (résine ou herbe) plus la personne qui consomme sera sensible au stress si elle se trouve déjà dans un état de stress avancé. Il vaut donc mieux toujours sous-doser que sur-doser.
La faible concentration en CBD des produits issus du marché noir provoque aussi ce type d’effet. Préférez des variétés avec des ratios THC/CBD d’au moins 5/1 pour minimiser de possibles effets indésirables.
Bonjour, je suis agréablement surpris par votre association et les conseils qu’elle diffuse, continuez comme ça, super cet article!
Bonjour j aimerais savoir si il existe une formation sur le cannabis therapeutique merci !!!
En France pas à notre connaissance, pas encore… Mais il doit vraisemblablement y avoir des formations au Canada et en Suisse, pour les francophones.
Cannabiquement.
Moi niveau tabac, je suis passé à la vaporisation… Ce qui m’a posé des problèmes avec ma consommation de marijuana… J’ai essayé les e-liquides => inabordable, peu efficace, pas fait pour les vaporisateurs à e-liquide ou alors on doit changer de résistance… Et comme je n’ai plus l’habitude du tabac, bonjour le mal de gorge en fumant pas mal de joint sur tout un week-end.
Résultat, j’ai fait la plus grosse connerie que j’ai jamais fait, je me suis dit bon cette fois on va essayer un joint pur… Mais avec une herbe du genre à 20% de THC. Résultat, surdosage de THC, décollage et puis c’est devenu l’enfer, crise psychotique induite… ça c’est très très mal fini!
J’ai donc investi dans un couteaux vaporisateur de poche, type Firefly qui permet de vaporiser « à la demande » (on trouve des marques plus abordables maintenant), il y a d’autres types vaporisateurs mais plus adapté aux gros consommateurs ou à la consommation de groupe, car une fois lancé, et bien on doit « tout » consommer. (voir des review sur Youtube).
C’est pas mal du tout… Mais bon sang, je peux pas m’empêcher aussi de fumer des joints avec du tabac (spliff). Je crois que c’est vraiment psychologique et que cela est du à l’addiction au tabac.
Et on peut se demander combien de personne fumant des spliffs finissent sans se rendre compte à devenir accro au tabac et à la cigarette ?
Bref, je pense que plutôt on abandonne le tabac au profits de la vaporisation, mieux c’est.
Perso, je vais continuer à faire les 2 en essayant petit à petit de favoriser le vaporisateur qui n’a que des avantages, sauf que comme ancien fumeur de cigarette et de spliff… dans mon cerveau, il y a toujours cette dépense au tabac et cette association faites la marijuana.
Mais sinon, attention au joint pur, même si vous avez une certaine expérience ou tolérance… Ne prenez pas une herbe trop forte et/ou faites bien attention à la quantité mise dans le joint… Ne le fumez pas d’un coup comme un « spliff classique », on ne sais jamais. Moi qui n’avait jamais eu de bad trip ni même de crise de paranoïa, c’est à 40 ans que j’ai découvert les effets d’un gros surdosage et je ne le souhaite à personne car cela peut très bien se finir aux urgences.
J’ai 92 ans; depuis le 1er novembre 2017 j’ingère 40 à 60 mg de cannabis décarboxylé dont l’effet sédatif dure de 24 à 72 heures; il n’y a plus d’effet psycho-actif. J’apprécie cette méthode qui m’a permis d’éliminer cigarette et narguilé.
Pas de modération mais des précisions: En 1985, âgé de 60 ans dans un accident de la route j’ai eu plusieurs cervicales brisées. Depuis il subsiste des douleurs que la morphine ne calme plus. En 1996 j’ai récolté et fumé pour la 1ère fois et ce jusqu’en 2004. Après un arrêt de 11 ans, la morphine toujours sans effet et ne pouvant plus fumer j’ai opté pour l’ingestion malgré la psycho-activité. Jusqu’à la découverte de la décarboxylation au 01/11/2017.
Maurice LAVERNHE, Bravo à vous pour votre détermination, je vous souhaite une longue et paisible vie.
Je consomme depuis 8 ans, avec quelques pauses, mais aujourd’hui malgré l’achat d’un vaporisateur, il est très difficile de faire la transition du tabac à ce dernier.
Ma femme et moi sommes deux consommateurs obligés d’acheter du cannabis avec un fort taux de THC, il nous est impossible d’envisager une culture d’au moins un plant dans notre appartement. Si seulement il existait des CSC !