Avis aux lecteurs : Cet article relève de l’opinion de certains membres de l’équipe de NORML France. Au regard du droit, le cannabidiol bénéficie actuellement d’un vide juridique qui créé de la confusion. Nous déconseillons aux créateurs d’entreprise de se lancer dans le commerce de cette molécule autour de laquelle la législation ne s’est toujours pas positionnée. L’ensemble des éléments avancés dans ce texte sont néanmoins fondés. La discussion juridique n’est donc pas encore fermée.
La semaine dernière, une petite déferlante médiatique fut l’occasion de prendre la mesure du prohibitionnisme ambiant dans lequel nous évoluons encore en France lorsqu’il s’agit de cannabis. La vague de publications portait sur la molécule de cannabidiol ou CBD – un des nombreux cannabinoïdes présents dans la composition du chanvre (de son nom botanique “Cannabis sativa L.”), également largement présent dans quelques variétés agricoles autorisées en France et distribuées par la Coopérative Centrale des Producteurs de Semences de Chanvre (CCPSC). Ce cannabis dit « industriel » ne devant pas dépasser 0,2 % de Tétrahydrocannabinol (THC). Pour rappel, seul le THC – molécule psychoactive du chanvre – est placée sous contrôle international, à contrario du cannabidiol qui lui n’est pas considéré comme un produit stupéfiant.
Dans cette dernière déferlante d’articles – en fait souvent des titres régionaux ayant rapidement relayé le contenu d’un article « coup de buzz » du Parisien intitulé d’une façon assez anxiogène « Cannabis : l’inquiétant succès du «joint électronique» » et accompagnée d’une vidéo tout autant angoissante. Sur ces articles, beaucoup d’affirmations erronées, infondées, peu sourcées, mais aussi fortement à charge… Quand il s’agit de cannabis en France, rien de nouveau, le sujet est vendeur, les médias qui veulent jouer la carte du sensationnalisme ont pris l’habitude d’alarmer en premier lieu avant de chercher à informer. Nous ne pouvons que nous désoler de la propension des journalistes à forcer le trait en appliquant de façon très scolaire cette non présentation sous un jour favorable, leur permettant de rester dans les clous de l’article L3421-4 du code de la santé publique (et d’éviter ainsi de possibles procès). Article de loi qui plus est, est constamment mal interprété depuis des années.
En effet si l’on s’intéresse à celui-ci de plus près, on constate que c’est bien la présentation de l’usage sous un jour favorable de produit stupéfiant qui est interdite et non des produits stupéfiants eux-mêmes. Nous en profitons donc pour le rappeler à ces même journalistes qui prennent bien soin de vérifier si cette autocensure est correctement appliquée avec et/ou sous le contrôle de leur rédaction et de leur plateforme juridique.
L’article L3421-4 du CSP – Petit rappel à l’attention des médias & des journalistes :
Pour exemple, si l’on interprète le code de santé publique en le prenant au mot, cela donne :
- Représenter la plante ou la feuille de chanvre = LÉGAL
- Porter des vêtements arborant une feuille de chanvre = LÉGAL
- S’exprimer sur la plante de chanvre de manière positive = LÉGAL
- Présenter l’usage de chanvre sous sa forme brute dans un usage médical = ILLÉGAL
- Rapporter les données scientifiques sur les bénéfices médicaux de son usage = ILLÉGAL
- Présenter son usage sous un angle favorable (bienveillant, clément, ou même indulgent) = ILLÉGAL
Le débat semble donc biaisé dès le départ, car si la réalité scientifique du cannabis et de ses dérivés ne peuvent être présentés sous un jour “véridique”, jamais nous n’arriverons à mettre en place un débat équilibré et dépassionné sur la question.
On aura aussi remarqué que lors de la sortie de ces papiers, un certain flegme, une inattention particulière ou un désintérêt total amenant les journalistes à renommer par erreur ladite molécule de cannabidiol sous les noms de “cannabidol”, “cannabinol” (là une autre molécule issue du cannabis, le CBN), ou encore “cannadiol”… Est-ce si compliqué de faire une simple vérification orthographique sur Internet?
Et s’ils l’avaient fait ? S’ils s’étaient mieux renseignés, qu’auraient-ils découvert ?
Que premièrement, les e-cig contenant du CBD sont disponibles sur le marché Français depuis trois ans. Il est vrai que sur ces 6 derniers mois nous avons assisté à une recrudescence des produits au CBD et ce, sous différentes concentrations. En plus des huiles infusées, crèmes, capsules et autres extraits, apparaissent même désormais de nouveaux produits présentés sous la forme de fleurs séchées (comme le cannabis classique contenant du THC), ou encore sous forme de résine (haschich), fabriqués avec des fleurs de chanvre CBD. Ces produits dérivés du chanvre, en titrant à moins de 0.2% de THC et n’ayant donc aucun effet psychotrope, sont, de ce fait, légaux (et l’ont toujours été).
Que deuxièmement, l’ANSM avait déjà statué en 2015 sur le cannabidiol vapé en e-liquide et que nous n’avons toujours pas connaissance des études complémentaires commanditées pour savoir notamment si la vape intensive de CBD contenant également moins de 0,2% de THC pouvait positiver les tests urinaires (voir le rapport de la commission des stupéfiants de l’ANSM). Sur la base du principe de précaution, l’ANSM ne semblait pas favorable à la commercialisation du cannabidiol, pourtant déjà en vente libre en France sur le principe de reconnaissance mutuelle avec les autres états membres, qui le commercialisent pour certains depuis plus d’une décennie. Les récentes déclarations de la Ministre de la Santé rapportées par le titre de cet article du Parisien : “Le «joint» électronique «apparaît comme légal »« , confirme cette position.
Que troisièmement, le CBD sous forme orale, a démontré une efficacité clinique chez de nombreux patients, plus particulièrement chez des enfants atteints du Syndrome de Dravet – une forme d’épilepsie rare et incurable – qui développent une pharmaco-résistance aux traitements anti-épileptiques et neuroleptiques. Le cas pratique le plus connu aux Etats-Unis est Charlotte Figi, une petite fille traitée avec une variété de cannabis spécialement créée pour elle, la Charlotte’s web. Cette variété, pauvre en THC (0.2%) et très riche en CBD (17%) a permis à la jeune fille, de passer de plus de 300 crises par jour à seulement 1 ou 2 par mois. Vous pouvez retrouver son histoire et celle de de beaucoup d’autres sur notre article “Ces enfant aidés par l’utilisation des cannabinoïdes”. Ce potentiel est par ailleurs reconnu par les autorités françaises compétentes, de par l’AMM du Sativex pour la spasticité liée à la sclérose en plaques (qui contient du THC et du CBD pour un ratio de 1:1) et qui n’est cependant toujours pas accessible à l’heure où nous écrivons ces lignes (Voir notre analyse critique de la HAS).
Le cannabidiol, avant tout un produit de santé
L’Epidiolex avec une solution orale de Cannabidiol, extraction de CBD végétal conditionné en deux dilutions de 10 et 25 pour cent, est depuis peu disponible en France sur prescription, via une autorisation temporaire d’utilisation (Voir Epidiolex dans la liste des ATU de l’ANSM). Il est utilisé pour améliorer le tonus musculaire (la motricité) et diminuer le nombre et l’intensité des crises d’épilepsie dans les syndromes pharmaco-résistants (Dravet, Lennox-Gastaut). Après trois essais cliniques réussis sur des patients, le laboratoire GW PHARMACEUTICALS (qui commercialise aussi le Sativex en Europe) se dit prêt à demander une autorisation de mise sur le marché européen.
Outre le potentiel médical très prometteur du CBD, la principale caractéristique de ce produit est sa grande sécurité d’emploi concernant son titrage et son administration, qu’il soit ingéré ou vaporisé. Son dosage thérapeutique peut être ajusté chez l’adulte de 50mg à 1g par jour, soit du simple au 20, alors que les médicaments conventionnels, en général ont une fenêtre posologique beaucoup plus faible, avec un risque bien supérieur en cas de surdosage. Quelques études cliniques témoignent de la sécurité d’emploi du CBD à haute dose : jusqu’à 1g/jour il ne ressort aucun effet secondaire grave, en l’occurrence un effet sédatif, une forte décontraction musculaire et de possibles troubles de la vigilance.
Justifier la mise en place de l’interdiction de cette molécule de par sa provenance – cette plante aux fortes connotations subjectives qu’est le cannabis – serait un faux-prétexte :
- Sur le plan de la santé publique, sa sécurité d’emploi permet sa vente libre (en dessous d’un certain dosage).
- Sur le plan médical, la balance bénéfice / risque du CBD justifie l’utilisation de ses produits en première intention dans les indications probantes (Peu d’effets secondaires et sans gravité).
Les terpènes, pas non plus dénués d’intérêts thérapeutiques.
Saviez-vous que le cannabis, en plus des cannabinoïdes, produit un grand nombre d’autres molécules (plus de 120), appelées “les terpènes”? Ces molécules, issues d’une classe d’hydrocarbures naturels sont produites par de nombreux végétaux. Elle se retrouvent par exemple dans les fruits, les plantes aromatiques, la sève des arbres, et de nombreuses espèces du règne végétal (ex: conifères, gingembre, menthe, lavande, citron, houblon…). Ce sont elles qui sont responsables de l’odeur et du goût, parfois même de la couleur des fleurs des différentes variétés de cannabis.
Les terpènes possèdent également, pour certains, des effets psychoactifs (relativement faibles) ainsi que des effets bénéfiques sur la santé. Ils jouent un rôle majeur dans les remèdes de l’herboristerie traditionnelle qui leur confèrent des effets anti-bactériens, anti-néoplasiques (anti-cancers) ou autres effets pharmaceutiques reconnus.
Le myrcène par exemple, un des terpènes les plus répandus dans le cannabis que l’on retrouve dans la mangue, les agrumes ou encore le houblon est bien plus psychoactif en comparaison avec le cannabidiol. Autre exemple de terpène sédatif, le terpinéol. Ce dernier, testé à haute dose sur des rats a eu pour effets entre autre de réduire la mobilité de l’animal de 45%. Sont-ils interdits pour autant ? Non, bien sûr.
Pour conclure
Le CBD ou cannabidiol donc, possède un large spectre d’action au vue des données pré-cliniques disponibles et les interactions avec les autres cannabinoïdes et terpènoïdes sont nombreuses, à l’origine d’un effet synergique, appelé l’effet d’entourage.
Au vu de sa sécurité d’emploi, il peut entrer aussi bien dans la composition des produits de bien être (alimentaire, cosmétique) comme dans celle des produits de santé, à des concentrations a priori plus élevées et avec un suivi médical approprié. La question à se poser n’est pas celle de son interdiction, mais au contraire celle de sa réglementation adaptée en fonction da la finalité (et du dosage du produit) qu’il soit dans la catégorie des produits de bien-être ou des produits de santé.
Il est primordial de libérer et de favoriser la recherche sur les cannabinoïdes, notamment dans le cadre des plans nationaux de lutte contre le cancer, les maladies neuro-dégénératives ou l’autisme.
Au lieu de voir en cette molécule un potentiel problème d’addiction et de santé publique, nous vous répondons : au contraire, réjouissez-vous de la démocratisation du CBD ! En effet, ce dernier a probablement un effet anti-craving au vu des nombreux rapports de cas dans le sevrage de l’alcool, de la cocaïne, de l’héroïne, du tabac et du cannabis… Il pourrait être intéressant de mener des recherches cliniques multi-centriques randomisées en double aveugle sur le potentiel anti-craving du Cannabidiol. Cela pourrait aider nombre d’usagers de drogues en situation de dépendance à se sevrer plus facilement. Alors que près d’un quart de la population française pense encore que l’usage de cannabis mène à celui d’autres produits plus toxiques (théorie de l’escalade invalidée scientifiquement), le CBD pourrait être un outil de plus dans le panel des molécules utilisés pour le sevrage des produits pour les professionnels de santé (Théorie de la désescalade qui reste à valider scientifiquement).
Messieurs les décideurs, il devient donc urgent, au nom des nombreux défis que nous avons à relever, que le chanvre retrouve sa place dans notre pharmacopée et plus largement dans notre société, à savoir une plante utile pour l’humanité, aussi bien pour ses graines et sa fibre que pour ses fleurs et leurs dérivés qu’il convient d’utiliser à bon escient et avec modération. En effet, l’usage de certaines variétés peut dans certaines conditions entraîner une dépendance et d’autres dommages que seule une politique pragmatique de santé publique, respectueuse des citoyens usagers axée sur la réduction des risques, est en mesure de prévenir.
Pour aller plus loin :
Revue de presse :
- Le billet du Dr Jean-Yves Nau : « Vapotage: que faut-il savoir en pratique sur le joint électronique qui n’en est pas un »
- Le point de vue des vapeurs sur le Vaping Post – « La vape est-elle victime du joint électronique? »
- Le Figaro – Vapoter du cannabis, une pratique en expansion
- Mise au point par Jean-Pierre Couteron de la Fédération Addiction sur RTL
- VIDEO – La mise au point du Dr William Loweinstein de SOS Addiction sur LCI
- Interviews croisées par Newsweed. : (JP Couteron / Jonathan Cuenca / Un chanvrier du sud de la France)
- « Le cannabis et l’ignorance crasse » article « agacé » par Farid Ghehiouèche sur Cannabis sans frontières
- 18 mois avec sursis et 15.000eu d’amende requis pour les fondateurs de Kanavape
- Sur le blog de Jacques le Houezec : Halte au discours promotionnel ou anxiogène sur le CBD!
Bonjour le CBD e-liquide 10ml en huile alimentaire est il efficace et légal?
Bonjour Cathy,
Attention, l’huile alimentaire de chanvre et les extraits de CBD présents dans les e-liquides ne sont pas du tout la même chose. L’huile de chanvre est issue de la pression des graines, qui ne contiennent pas de cannabinoïdes mais de précieux acides gras essentiels (Omega 3 + 6), ce qui en fait une très bonne huile alimentaire sur le plan diététique.
Le cannabidiol que l’on retrouve dans les e-liquides sont légaux dans tout l’UE, pour autant que l’extrait ne contienne pas plus de 0,2% de THC (en Suisse: 1%), mais il est interdit de vanter ses vertus thérapeutiques pour le vendre et l’efficacité dépend en grande partie du dosage nécessaire propre à chaque individu. Un dosage « thérapeutique » reste difficile à atteindre avec ces faibles concentrations de CBD disponibles dans les produits à vapoter (30, 50 ou 100mg par bouteille de 10ml).
Excellent article. Quel plaisir de voir un auteur qui fait le job et maîtrise le sujet dont il parle.
L’amalgame CBD / Cannabis récréatif risque de ralentir l’accès à ces molécules. Et pourtant selon les premieres études, (je vous rejoins à 100% sur ce point) la grosse majorité des médicaments actuels n’arrivent pas à la cheville du CBD au niveau du rapport bénéfice-risque !
Le chemin sera long, les résistances nombreuses.
En ce sens votre article est salutaire et d’intérêt public !
Merci.
Bonjour, je suis bipolaire diagnostiquée en 2014, tous les traitements essayés depuis ne font rien ou si peu avec des changements de traitement tous les 2 mois. Depuis que je vapote du cannabidiol trois à quatre fois par jour en moyenne je suis bien la journée et je fais enfin des nuits complètes. Cependant, le produit me coûte 80 euros la fiole de 10ml avec un dosage de 1000mg de CBD. A quand la légalisation et l’accès au cannabis thérapeutique car financièrement je ne suis plus en mesure de suivre tous les mois, malgré l’efficacité que je peux constater et l’amélioration de mon état de jour en jour. Ma psy ne peut pas (et ne sait pas comment) m’en prescrire. D’avance merci, Chantal.
Bonjour Chantal,
le mieux est de nous contacter par mail sur info@norml.fr, avez vous consulté nos pages sur les cadres de prescriptions de médicament à base de cannabinoïdes :
https://www.norml.fr/sante-prevention/portail-professionnels-de-sante/cannabinoides-sur-ordonnance/
L’Épidiolex (CBD) peux être disponible en France sur ATU par un spécialiste, mais je doute que la bi-polarité rentre dans les indications recommandées.
En espérant vous avoir aiguillé,
Courage.
Bonjour,
Je suis atteinte de ma maladie de Lyme Chronique… Diagnostiquée le 13.07.2018.
J’ai pu obtenir un flacon de 300mg en Allemagne depuis 8 jours qui me permet enfin de dormir!
Mais trop cher cependant je ne pourrai pas en reprendre d’un point de vue financier.
Comment trouver en France du Cannabidiol en produit de vaporisation?
Merci d’avance
Bonjour,
Article très intéressant et complet bravo et merci !
J’aimerais avoir votre avis sur les sites qui commercialise du cbd comme Royal Queen Seeds, zambeza seeds…sont-ils des sites de confiance ? Pouvons-nous avoir confiance en leur produits ?
Dans la négative, quels sont les sites de confiance ?
Merci d’avance
Cordialement
Bonjour Rousseau,
Merci ! Nous essayons de faire au mieux pour toujours produire du contenu inédit et de qualité.
Concernant les sites dont vous parlez, effectivement ce sont des sites de confiance dans leur domaine de compétence qui est la production et la vente de graines de cannabis. Pour le CBD, je ne connais pas leur catalogue, en revanche je sais que ce sont des sites situés à l’étranger, ce qui veut dire que vous paierez des frais de ports en plus. Je peux vous conseiller CBD Bio France, contactables via Facebook : https://www.facebook.com/cbdbiofrance/.
Bonne soirée à vous !
Cordialement
Martin BAUDAIS
Bonjour à tous , je fume actuellement du cbd à 0,2% de thc , donc légale en France . Mais si je me fait aretter avec ceci en poche , je risque quoi ? Me faut t-il une prescription de mon médecin traitant ? Merci à vous
Bonjour Befa,
Après avoir reçu votre question par mail également, nous vous avons répondu via ce canal de communication. Toutefois, afin de rendre l’information accessible pour tous, je vais y re-répondre ici.
Vous ne risquez rien en transportant du CBD, cependant la différence est difficile à faire entre des fleurs CBD et des fleurs de chanvre contenant du THC. Effectivement vous pouvez vous faire embêter par les autorités si l’on vous trouve avec ce produit sur vous. En revanche vous avez la loi avec vous, et si vous demandez une analyse de votre produit, il n’y a aucune raison pour qu’ils vous inculpent.
Vous pouvez également demander à votre médecin une attestation qui fait etat de votre consommation de fleur CBD avec – de 0.2% de tHC.
Bien a vous,
Cordialement
Martin BAUDAIS
Un grand merci à vous . Je vais m’informer chez mon médecin traitant pour une ^^ordonnance^^ on verra si cela peut m’aider à aretter complètement le cannabis .
Pas de soucis, n’hésites pas à nous tenir au courant !
Bon courage
Martin
Bonjour,
Je souhaite rédiger un article sur les bienfaits du CBD. Ce serait un blog à but non commercial.
Est ce que la loi m’y autorise dans la mesure ou je parle et cite des études sur la molécule du CBD spécifiquement ?
Merci d’avance pour votre réponse.
Bien cordialement
Bonjour Thibaut,
Bien entendu, la molécule de CBD est légale en France et rien ne vous empêche de faire un blog pour informer sur ses bienfaits, c’est encore mieux si vous citez les études, n’hésitez pas à faire des backlinks sur notre site internet : https://www.norml.fr/?s=cannabidiol
Un grand merci pour cet article complet qui est aussi très bien écrit. Changer les mentalités prend du temps, c’est pourquoi ce genre de papier doit être diffusé le plus largement possible afin de largement et légalement donner accès aux bienfaits de cette molécule. Continuez a casser le tabou autour de vous!
Bonjour, est-ce que si je me fais contrôler sur la route avec des tests salivaires, je risque d’être positif au cannabis?
Bonjour Hubert,
Cela dépend des types de produit que vous consommez et la quantité inhalée. Pour des produits CBD fumés ou vaporisés, normalement non. Cependant attention, certains gros usagers de cannabis light (ex produits suisses à -de 1% de THC) se sont retrouvés être positifs au THC par des tests salivaires. Pour le cannabis ultra-light que l’on voit arriver en France (à -de 0,2% de THC) cela semble aussi possible, mais il faudrait vraiment en consommer des doses énormes, bref cela reste peu probable.
Remarque cocasse : dans le cas du cannabis ingéré, impossible d’être positif si vous le prenez sous forme de capsules par exemple (tant qu’il n’y a pas de contact direct avec la muqueuse buccale, pas de pb), même pour du cannabis fortement dosé en THC.
Bonjour. J’ai une SEP qui me fait souffrir énormément. J’ai des raideurs et des contractures musculaires, des douleurs lombaires et vertébrales. Est ce que le cbd pourrait me soulager. Si oui quelle marque et quelle quantité dois je prendre ? Je serai plutôt intéressée par des gouttes. Merci
Bonjour Paulette,
Nous avons quelques personnes capables de vous aider dans la recommandation de certains produits et l’adaptation d’une posologie liée à votre pathologie (normalement réservée à nos adhérents) mais pour cela il faut passer par notre messagerie de support : info@norml.fr
Pour la prise de CBD en règle générale, il est d’usage de commencer par une prise progressive de 1mg/kg en 2 ou 3 prises journalières, puis d’augmenter la prise la semaine suivante d’un maximum du double de la prise précédente, en répétant l’opération de semaine en semaine jusqu’à obtention de l’effet désiré (Ne pas dépasser 50mg/kg/jour, qui est la posologie maximum étudiée).
Pour plus d’information, merci de nous contacter par email.
Bon courage.
Bonjour,
Une question que je n’arrive pas à résoudre…
Un magasin peut-il vendre du CBD sous forme d’huile, cristaux, fleurs séchées ou résine si le taux de THC est inférieur à 0,2%…
Car d’après les infos glanées auprès des douanes il y a 3 conditions cumulatives restrictives :
– Variétés autorisées provenant de Cannabis Sativa L européennes
– Ayant un taux de THC inférieur à 0,2%
– Produits dérivés issus des graines ou de la tige.
Donc à la lecture de cette mention légale appliquée par les douanes… Des fleurs séchées ou résine, même avec un taux inférieur à 0,2%, ne peuvent pas être commercialisées ?
Merci d’avance pour vos précieux conseils.
Vous mettez le doigt là où ça fait mal! Les textes ont été prévus pour les utilisations alimentaires. Effectivement, si l’on applique les lois actuellement en place à la lettre, les produits dérivés issus des fleurs ne sont pas autorisées à la commercialisation. Il existe en fait une sorte de tolérance du fait d’un cadre gris / flou dans la réglementation en vigueur. Nous allons bientôt publier un dossier sur ce sujet. Restez à l’affut!
Bonjour je suis sportive professionnelle. Est-ce que le CBD est considéré comme un produit dopant? Ça m’aide beaucoup à mieux récupérer après l’effort. Merci d’avance de votre réponse.
A notre connaissance non le CBD n’est pas considéré comme tel. Attention cependant, car le THC lui l’est et dans le cas de l’utilisation de produits légaux en spectre complet (contenant moins de 0,2% de THC) il est possible que ce faible taux de THC soit détecté par certains tests anti-dopage (même si cela paraît peu probable).
Bonjour,
Quand est-il de la vente entre particuliers ? Je suis adepte de ce genre de cannabis light et j’aimerais en faire pousser et pourquoi pas en vendre à quelques amis ou connaissances qui sont eux mêmes intéressés.
Y a t-il des risques ou des précautions à prendre ?
Merci d’avance pour votre réponse
Bonjour
J aimerais savoir si le cbd à 10% est efficace pour un adulte afin de réduire des douleurs chroniques
Merci d avance
Bonjour,
Anciennement gros consommateur de cannabis, je suis passé aux fleurs CBD à moins de 0.2% de THC depuis environs 2 mois et ce dans le but d’arrêter complètement ma consommation.
J’ai appris aujourd’hui que je dois passer une visite médicale dans 3 jours. J’ai de forte chance d’être testé par l’urine. Pensez vous que j’ai une chance de passer négatif et dans le cas contraire dois je parler à ce médecin du travail de ma démarche de substitution?
Bonjour Daleet,
Concernant la consommation de ce cannabis THC « ultra-light » (-de 0,2%), du fait de l’extrême sensibilité des tests urinaires actuels, il est peu probable mais toujours possible que vous soyez rendu positif par ces derniers (seuil de détection de 5ng/ml pour un très faible consommation jusqu’à 150 ng/ml pour une forte consommation) .
Cependant, oui c’est toujours une bonne chose (selon l’interlocuteur que l’on a en face de soi) de parler de sa consommation et de sa volonté à la diminuer / à l’améliorer / la substituer (dans votre cas).
Bon courage, dsl pour le retard de la réponse, préférez écrire à info@norml.fr ou passer par notre page contact pour une meilleure réactivité. Tenez nous au courant.
Bonjour je voulais revenir sur le poste de E.x du 28mai consernant la production quel sont les précaution à prendre que dit les textes de loi consernant la production de canabis cbd 0.2 thc merci d’avance
Comment Le Second Composant Célèbre Du Cannabis, CBD, Est Devenu Un Symbole De Santé : https://www.blog-cannabis.com/2017/11/28/dossier-cbd/
Bonjour, je suis atteinte d’une polyarthrite rhumatoïde. Je prenais du cannabidiol fabriqué en france qui était très efficace contre la douleur. Le labo a stoppé sa vente alors que la pub continue (mag « pleine vie »). Je dois à présent me fournir à l’étranger. Après les belles paroles de notre ministre concernant l’usage thérapeutique du cannabis, retour en arrière !!!! La France décidément encore en retard….
Bonjour Jai lu avec attention votre post car a la suite d’un zona jai eu 4 nerfs faciaux d’endommagés. les douleurs pendant les crises sont d’une intensité intenable . je cherche depuis un certain temps à me procurer du cannabidiol. Pourriez vous me dire où en commander a l’ etranger svp.
Tous pousse les gens vers l’illégalité malgré eux. Y a du thc et bien ses interdit points. Le Cbd et interdit (sauf médicament).
http://www.drogues.gouv.fr/actualites/cannabidiol-cbd-point-legislation, tous et expliqué. Désolé les gas 🙂
Bonjour, depuis le 15 novembre 2018 tous les commerces de CBD d’Alsace (Mulhouse, Colmar…) ont été fermés par la justice. Lamentable pour nous pauvres petits vieux que plus rien d’autre ne soulage…
Signé un vieux pépère de 70 ans 😉
Merci pour cet état des lieux complet et très instructif, au plaisir de vous lire.