Hier, à l’occasion de la journée Support Don’t Punish du 26 juin, nous avons assisté à l’Université de Genève au lancement, par Michel Kazatchkine, Barbara Broers et plusieurs autres personnalités, d’un MOOC (cours universitaires gratuits en ligne) expliquant et remettant en question les politiques prohibitionnistes en vue de former le plus grand nombre aux arguments du plaidoyer. Ce MOOCi s’intitule “Drugs, drug use, drug policy and health”.
Ce MOOC a été conçu principalement en anglais, sous formes de courtes vidéos. Il bénéficie d’une traduction en français, espagnol et russe (sous-titrages) grâce au travail presque entièrement bénévole d’étudiant.e.s en haute école de traduction. Ce projet, développé avec l’Université Paris Descartes, Virchow-Villermé et l’Université de la Charité, Berlin, a pu être réalisé grâce au partenariat avec plusieurs organismes, dont, entre autres, l’INSERM, le Graduate Institute Geneva et J-Pal, pour ne citer qu’eux, ainsi qu’une subvention du gouvernement français (ref. ANR-15-IDFN-003).
Consulter la page de référence du MOOC : https://www.unige.ch/medecine/fr/carrousel/26-juin-lancement-du-mooc-drugs-drug-use-drug-policy-and-health/
Pour s’inscrire https://www.coursera.org/learn/drugs
Ce cours se divise en 6 modules, sur 6 semaines*. Chaque module contient plusieurs leçons sous forme de vidéos explicatives (par des personnalités bien connues comme, textes, exercices de réflexion, questionnaires de révision des acquis et corrections
À propos de ce cours : Ce MOOC est le premier du genre, car il se penche sur des questions cruciales liées aux drogues avec une approche multidisciplinaire basée sur la santé et les droits humains. Durant ce cours, une variété de sujets seront abordés, comme : Qu’appelle-t-on drogues et pourquoi sont-elles contrôlées? Que sont les bénéfices et les dommages résultant de la prise de drogues? Les complexités du cadre international du contrôle des drogues et les conséquences négatives des très répandues politiques des drogues répressives dans le monde seront aussi abordées. Finalement, vous pourrez passer en revue les moyens de pousser à leur réforme. Les sujets seront présentés par plus de 40 intervenants issus des mondes scientifique, académique, institutionnel, de la société civile ainsi que de personnes usant de substances, qui délivreront tour-à-tour leur point de vue. A la fin du cursus, une solide compréhension des principaux problèmes sanitaires liés aux drogues et à leur usage ainsi qu’une vision claire des raisons qui font que la question des drogues est actuellement débattue vous sera acquise, pour vous impliquer, si tel est votre désir, au niveau local ou régional dans le mouvement pour une réforme des politiques des drogues.
Les destinataires de ce cours : Ce cours est principalement destiné aux étudiants et professionnels de différents milieux intéressés par le domaine des substances psychoactives, de la santé, des droits humains et des politiques envers les drogues.
* Module 1 : Comprendre les drogues et le cadre de contrôle international
Module 2 : L’usage de drogues à travers le globe
Module 3 : L’usage de drogues du point de vue de la santé: prévention, réduction des dommages et traitements
Module 4 : Remise en question des politiques prohibitionnistes
Module 5 : Accès, pour la gestion de la douleur, aux opiacés et aux médicaments placés sous contrôle
Module 6 : Plaidoyer pour une réforme des politiques des drogues
Ce MOOC est le très bienvenu ; espérons qu’il informe au moins le corps médical (auquel j’appartiens).
Légaliser est ÉVIDEMENT les seul moyen de contrôler, et d’utiliser ces plantes avec intelligence ; d’une part.
D’autre part de s’opposer à la criminalité !
ÉVIDENCE : qu’on donc obtenu les USA avec la prohibition de l’alcool ? Un considérable enrichissement des criminels …
Enfin un médecin français qui ne se réfugie pas derrière des principes idéologiques moyenâgeux !
Car en France c’est « Nous on sait, le reste du monde est dans l’erreur et ce sont des idiots » quel mépris bouffi de prétention… La France n’est plus le pays des lumières (elles se sont éteintes il y a longtemps), c’est obscurantisme le plus total.